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Abonnés

BRL Beatz

Inscrit depuis le 07 juin 2022

Un footeux qui fait du son.

TRAP$TAR 3

Leto

2,5/5(1 note)

Telegram 2

WeRenoi

3/5(1 note)

Pilot3

Doums

3/5(1 note)

L’Amour

Disiz

4,5/5(1 note)

Intégral

Nahir

3,5/5(1 note)

Rihan

Nahir

3/5(1 note)

NI

Ninho

2,5/5(1 note)

Telegram

WeRenoi

3,5/5(1 note)

2069′

PLK

4,5/5(1 note)

CARRÉ

WeRenoi

3,5/5(1 note)

Curriculum Vital

Salif

4,5/5(1 note)

Prolongations

Salif

4,5/5(1 note)

HORIZON

Smahlo

3,5/5(1 note)

Sea Dweller

Dinos

3/5(1 note)

Memoria

Jazzy Bazz

4,5/5(1 note)

Zone 59

Gradur

3/5(1 note)

Rêves de gosse

RK

3/5(1 note)

Dans la légende

PNL

0,5/5(1 note)

Deux frères

PNL

0,5/5(1 note)

ADN

Rim’K

3,5/5(1 note)

Taulier

Niro

4,5/5(1 note)

Caliente

Timal

3/5(1 note)

Caméléon+

ZKR

3,5/5(1 note)

Stratos

Kekra

4/5(1 note)

Le Prince

Mister You

3,5/5(1 note)

M.I.L.S 3

Ninho

3,5/5(1 note)

Anarchiste

Bolémvn

2,5/5(1 note)

VV5

Vald

3,5/5(1 note)

Pilote

Doums

3,5/5(1 note)

Pilote & Co

Doums

3,5/5(1 note)

A-One

Landy

3/5(1 note)

Akimbo

Ziak

3/5(1 note)

NQNT33

Vald

3,5/5(1 note)

KEKRA

Kekra

3,5/5(1 note)

NAUTILUS

Dinos

3,5/5(1 note)

FAME

Lefa

4,5/5(1 note)

Aquanaute

Dinos

3,5/5(1 note)

PPP

Alpha Wann

4,5/5(1 note)

Imany

Dinos

4,5/5(1 note)

Taciturne

Dinos

4,5/5(1 note)

Civilisation

OrelSan

4/5(1 note)

Mauvais œil

Lunatic

4,5/5(1 note)

Algorithme

Bosh

2,5/5(1 note)

NOUVO MODE

Sneazzy

3,5/5(1 note)

Capuché

Shotas

3,5/5(1 note)

Capuché 2

Shotas

3/5(1 note)

Si je me souviens

Niro

3,5/5(1 note)

Or Game

Niro

3,5/5(1 note)

Les Autres

Niro

3,5/5(1 note)

Mens Rea

Niro

4/5(1 note)

Stupéfiant

Niro

3,5/5(1 note)

MHD

MHD

4/5(1 note)

19

MHD

3,5/5(1 note)

Mansa

MHD

3,5/5(1 note)

Démineur

Médine

3,5/5(1 note)

Prose Élite

Médine

4/5(1 note)

Storyteller

Médine

3,5/5(1 note)

Grand Médine

Médine

3,5/5(1 note)

Force & Honneur

Lacrim

3,5/5(1 note)

Vréel

Kekra

3/5(1 note)

Freebase 3

Kekra

3/5(1 note)

Vréel 2 (Deluxe)

Kekra

3,5/5(1 note)

Vréel 3

Kekra

3,5/5(1 note)

Land

Kekra

3,5/5(1 note)

La Bombe H

Hugo TSR

4/5(1 note)

Santa Sauce 2

Hamza

3,5/5(1 note)

140 BPM 2

Hamza

3,5/5(1 note)

La banquise

Guizmo

3,5/5(1 note)

Normal

Guizmo

4/5(1 note)

#GPG

Guizmo

3,5/5(1 note)

Dans ma ruche

Guizmo

4/5(1 note)

#GPG 2

Guizmo

3/5(1 note)

Renard

Guizmo

4/5(1 note)

10 ANS

Guizmo

3,5/5(1 note)

Dos argenté

Bosh

3/5(1 note)

Boulogne Boy

Salif

4,5/5(1 note)

La Direction

Sofiane

4/5(1 note)

Bandit saleté

Sofiane

4,5/5(1 note)

Affranchis

Sofiane

4,5/5(1 note)

OX7

Niro

4/5(1 note)

Yuri

Dosseh

4/5(1 note)

LA VIE EST BELLE

Gambi

2,5/5(1 note)

3 du Mat

Lefa

4,5/5(1 note)

Visionnaire

Lefa

3,5/5(1 note)

Monsieur Fall

Lefa

3,5/5(1 note)

CODE PIN

Lefa

3/5(1 note)

FALL SEASON

Lefa

3,5/5(1 note)

Zifukoro

Niska

4/5(1 note)

Charo Life

Niska

4/5(1 note)

Ténébreux

Koba LaD

4/5(1 note)

Platinum

PLK

3,5/5(1 note)

Polak

PLK

3,5/5(1 note)

Rescapé

Soso Maness

3,5/5(1 note)

Mistral

Soso Maness

3,5/5(1 note)

Alph Lauren 2

Alpha Wann

3,5/5(1 note)

V

Vald

3,5/5(1 note)

Dans les mains

ZKR

4/5(1 note)

Oyoki

Kalash Criminel

3/5(1 note)

DOUBLE BANG

Leto

3,5/5(1 note)

TRAP$TAR

Leto

3,5/5(1 note)

17% (Extension)

Leto

2,5/5(1 note)

Lacrim

Lacrim

3/5(1 note)

Persona Non Grata

Lacrim

3,5/5(1 note)

Autobahn

SCH

3/5(1 note)

Surnaturel

Rohff

3/5(1 note)

R.A.S

Kalash Criminel

3,5/5(1 note)

Mental

PLK

3,5/5(1 note)

TRAP$TAR 2

Leto

3,5/5(1 note)

Détail

Koba LaD

3/5(1 note)

M8RE

Niro

3,5/5(1 note)

Médine France

Médine

3,5/5(1 note)

À l’aube

Soso Maness

3,5/5(1 note)

Okou Gnakouri

Kaaris

3/5(1 note)

Double Fuck

Kaaris

4/5(1 note)

Coeur abîmé

Uzi

3/5(1 note)

Grand Monsieur

Rohff

3/5(1 note)

2.7.0

Kaaris

3/5(1 note)

Dozo

Kaaris

2,5/5(1 note)

7 Binks

Seven Binks

2,5/5(1 note)

Monument

Seven Binks

2,5/5(1 note)

Hiver à Paris

Dinos

4/5(1 note)

93 Empire

3,5/5(1 note)

Or Noir Part 2

Kaaris

5/5(1 note)

DÉMIИEUR

Lefa

3,5/5(1 note)

Enna Boost

PLK

3,5/5(1 note)

KMT

Gazo

3,5/5(1 note)

DRILL FR

Gazo

3,5/5(1 note)

L’Affranchi

Koba LaD

3,5/5(1 note)

VIDALO$$A 4.5

Dosseh

4/5(1 note)

Stamina,

Dinos

3,5/5(1 note)

Anarchie

SCH

4/5(1 note)

Deo Favente

SCH

4/5(1 note)

Feu

Nekfeu

4,5/5(1 note)

444 Nuits

Népal

4,5/5(1 note)

Lamine

Guizmo

3,5/5(1 note)

100 Visages

Leto

3/5(1 note)
  • 3,5/5(1 note)

    11 août 2023

    Réédition du 4ème album de Vald, sorti le 16 décembre 2022. Que dire... Vald n'est surement pas perdu musicalement (pas encore du moins), mais il nous a habitué à bien mieux. En partant de la réédition, le projet commençait pourtant assez bien. Le morceau kické qu'est "Forfait" comprenait un refrain convaincant et des variations de flows satisfaisantes. Mais tout de suite après, ça détone. Par exemple, "Echelon Freestyle" aurait un p*tain de son pour péter son crâne mais ça a décidé de chuchoter et faire des backs douteux au lieu de prendre exemple sur les placements de Suikon. Je pense pas devoir m'attarder sur les autres sons de la réédition mis à part une tentative incomplète d'un "Réflexions basses" n°2. Sinon la partie V est un Vald sans pulpe, ça manque de saveur. Il y a du bon à tirer et pas de catastrophes, mais qu'est-ce que c'est sans intérêt ! Péon (avec Orelsan qui prend le pas sur le V) ou Laisse tomber ont un mérite mais ils sont noyés par le reste des morceaux. Ainsi, l'album n'est pas mauvais mais il est difficilement qualifiable de bon projet. Décevant quand on connait le niveau qu'a pu afficher Vald auparavant, même s'il peut être satisfaisant pour un nouvel auditeur.
    1 0
  • 2,5/5(1 note)

    29 juillet 2023

    4ème album de Nihno sorti le 30 juin 2023 Les critiques ont eu raison sur Ninho et celui-ci n'en prend pas compte, car il est devenu le produit commercialisé de la musique. Des sons bateaux au possible, sans thème, sans texte, des toplines et des airs lassants tellement ils sont revus. Je pense que Rich Porter en est la démonstration la plus explicite. Faut aussi parler du son avec Lil Baby. Lâcher une enveloppe pour une prestation (à la limite d'être) foireuse du cainri, c'est clairement se faire arnaquer. La carotte est effectivement une spécialité étasunienne. Bon après y'a quelques bons sons, pas excellents mais ça suffit à relever le niveau de l'album. "25G", "Plus qu'eux" et même "Grand Ensembles" ont un certain mérite. Je pense que ces sons-là l'ont sauvé d'un album pire que Jefe. Aussi, il devrait pas arrêter de faire des sons avec des femmes anglophones, ils sont souvent bien réalisés. Pour conclure, je dirais que c'est un album répétitif, que l'album manque de hargne à la MILS ou de sons mélancoliques un peu plus originaux et moins chantés, et qu'il faut changer le type de prod ! C'est bon cousin les prods aux accords magiques, il s'agirait de changer.
    3 0
  • 4,5/5(1 note)

    30 mai 2023

    Deuxième EP de PLK sorti le 14 avril 2023. Pour un EP c'est un projet assez solide ! Ce qui rend ça encore moins courant et assez fort c'est le fait que ce soit la communauté qui ait géré la DA de l'EP. Le projet est très dynamique et ça rend envie de le réécouter. Pour commencer, le choix des prods est assez pertinent même s'il manque assez de cohérence. L'efficacité de celle de Pol-Ak, de 10 Minutes ou encore de Cash, ou encore la mélodie de Demain ou Nouvelles, qui est peut-être le seul son "love" que j'apprécie. Je trouve les 2-3 sons suivants un peu moins accrocheurs. Le choix d'avoir mis Kerchak sur le projet est un léger point noir car le son est moins bon que les autres. De plus, je suis pas le plus grand fan de la Jersey. Le son "Panama Bende" m'a peut-être un peu moins touché que le reste des auditeurs, mais ça reste un bon morceau. Enfin, on sort de l'album sur une bonne note. Le morceau qu'est Décembre aurait peut-être été plus judicieux sur un album d'ailleurs. Merci Mehsah d'ailleurs puisque les prods OldSchool et PLK c'est (pour l'instant) toujours fort. Pour conclure, le projet dispose d'une bonne palette et PLK qui sait s'adapter tout en gardant sa qualité mélodique sur les refrains et son kickage sur les couplets. Ce qui gâche un peu (sans vraiment gâcher) c'est le choix un peu trop divers des prods et le feat de Kerchak. Il y a aussi peut-être 1-2 sons qu'il fallait ne pas mettre sur le projet et prendre un peu plus de risques même si ça ne détonne pas trop.
    1 0
  • 4,5/5(1 note)

    17 février 2023

    10ème album de Niro sorti le 10 février 2023, et quel 10ème ! Le nom, les sons, les thèmes abordés… Quasiment tout le contenu du projet résume le statut de Niro. L'intro, le deuxième et le troisième morceau sont la facette habituelle de Niro. Il gère à la fois le kickage et l'autotune, qui peut se manifester dans le refrain ou dans les backs. A partir de la 8ème piste, le projet devient assez intéressant. On entre dans une certaine partie mélodique. En assure "Mauvaise conduite", avec un refrain de qualité. De même, celui de "A qui la faute" est très bien géré, et le suivi mélodique du piano sur "Quand je serais grand" est incroyable. Les invités sont très bien choisis et ordonnés (sauf peut-être Tayc). De la zumba ElGrandeToto au kickage avec Alpha Wann, la cohérence est présente. Sur ce dernier feat, les deux rappeurs avaient surement la capacité de mieux faire, du style un kickage plus méchant ou un réel passe-passe, mais le feat n'en reste pas dégueu. Quel poulet avec Niska aussi. La force du projet c'est que la plupart des sons sont cohérents, une certaine rusticité dans les productions alors que Niro kicke comme un enragé ou se pose lorsqu'il faut. Faut juste qu'il se calme avec les rythmes chaloupés et commerciaux, ça ternit un peu la cohérence du projet. Mais Niro est effectivement un taulier du rap.
    1 0
  • 3,5/5(1 note)

    30 janvier 2023

    Réédition du 3ème projet de Zkr, sortie le 20 juin 2023. Première déception pour ma part envers le travail de Zkr. Si j'avais bien aimé l'album de base, la première question qui me vient quant à la Réédition c'est : Pourquoi ? Il n'y avait pas grand chose à apporter sur ce projet, je trouve la cohérence un peu gâchée. Des 9 sons rajoutés, seuls 2 méritent vraiment leur place, à savoir le Freestyle 5min 12 et Comme Toi. Les 4 featurings, bien que bons, auraient pu être largement mieux. En soit, le travail n'est que légèrement en deçà que dans ses précédents sons. Le texte reste soigné, le flow est majoritairement sérieux. Mais sur certains sons, des tentatives de vocalisations que je ne comprend pas. "Holding" peut en témoigner. De plus, si le choix de la sobriété peut être compréhensible, garde à ne pas en abuser non plus. Les sons sont bien meilleurs avec des prods de Mehsah (par exemple). Alors que les instrus de Safari, Gris Nardo ou encore GTS sont assez facilement oubliables, et l'oreille mélodique semble avoir été le point faible de cette réédition. De même, le flow est parfois trop linéaire (aussi bien dans les placements que dans les vocalisations), sans pour autant être mauvais ou plat. Bref, Zkr doit faire attention à l'affinage de son travail, à varier sans pour autant changer totalement de direction artistique ou faire des sons foireux. Un kickage complexe sur une prod bien méchante pourrait également être la bienvenue.
    1 0
  • 4/5(1 note)

    30 janvier 2023

    Je ne sais combientième album studio de Kekra (il a trop de projets), sorti le 27 Janvier 2023. Je suis loin d'être le plus grand fan de Kekra, et je ne m'attendais à rien. Très loin d'être déçu ! A l'heure où "l'aspect original" de certains rappeurs agacent fortement, Kekra était l'un des MC sur lequel on pouvait s'énerver, et pas forcément à tort. Son produit n'a en effet jamais été conventionnel face à ce qui se faisait sur le marché, et si ses sons n'était pas nuls, il y avait beaucoup de choses à revoir. Et c'est en grande partie revu. Déjà, les featurings. Très très peu d'invitations que Kekra offre, et je crois que rien que sur ce projet, il a déjà fait plus de collaborations qu'avant. Bonne initiative, les trois feats sont très bons, même si beaucoup s'attendaient à plus pour le feat avec Alpha et La Fève (dont moi). Le nombre d'invités et aussi adapté, très bien calibré pour l'ambiance du projet. Ce qui est fort aussi avec ce projet, c'est que Kekra reste assez dans son univers et fait fermer plus de bouches. L'autotune, les toplines, la façon dont il gère sa voix se sont largement améliorées et pourtant, l'attitude reste la même. Peut en témoigner "Nuit et Jour". Toujours cette légère lacune textuelle, non pas forcement dans les punchlines mais dans les jeux de sonorités (assonances, répétitions...) Ce projet constitue une certaine maturation qu'a atteint Kekra, qui affine un peu plus son travail. Moins de skip et une bonne promo (le coup de RebeuDeter), c'est un projet dans l'ensemble qualitatif.
    1 0
  • 2,5/5(1 note)

    21 décembre 2022

    Album commun entre Guy2Bezbar et Leto, 2ème pour le premier et 3ème pour le second. Projet hypant pour pas mal de monde, au vu de l'univers des artistes assez proches, que ce soit musicalement ou humainement. Déception quasi-totale. Le gros problème de l'album, c'est qu'on a l'impression d'entendre grand maximum 10 flows différents. Pas de cassage de nuques réel, pas de toplines vraiment au dessus, pas de technique pure... Du vu et revu. Les paroles frôlent le niveau de la catastrophe. Des thèmes trop rencontrés et nullement sublimés par quelque punchline ou jeu de mots. Même si les deux n'ont jamais été partisans de jouer avec la langue de Molière, c'était un point sur lequel ils devaient s'améliorer. Force est de constater qu'aucune application n'a été faite. La DA reste cependant un minimum cohérente, ça sauve surement l'album. Une légère originalité avec l'instru de l'intro, qui s'envole assez rapidement jusqu'à ne plus pointer le bout de son nez après Gangsta Paradise. Les invités peuvent paraitre logiques, et ils le sont certes un minimum. Mais ça n'apporte que très peu, voire pas. SDM peut-être un minimum, Koba LaD pas vraiment. Je retiens un ou deux sons maximum, mais tout est ressemblant qu'on se croirait dans une armée de stormtroopers.
    0 0
  • 4/5(1 note)

    15 décembre 2022

    1er projet et album du rappeur, sorti le 27 mai 2022. Encore un William d'origine congolais talentueux ! Et dans un registre nettement différent. Le projet porte excellement bien son nom, c'est de la mélodie dans toute sa splendeur. Le rappeur a vraiment un don dans la recherche de toplines et de rythmes. Il possède une palette assez large dans ce qui parait pourtant commercial, notamment au niveau des productions (guitares bien mélodieuses, drill, etc...). L'album suit une vraie DA. Il apporte pourtant une certaine originalité. Il gère très bien sa voix mielleuse, et en plus des mélodies, cet atout fait sa principale force. On le constate notamment sur Gasolina (avec Rsko) ou sur le refrain de Mode AV (avec Niska & Gazo), où la voix brut de Zifu et celle de Tiako se complètent bien. Deux soucis viennent entacher la qualité de l'album, et le principal, c'est le texte. C'est beaucoup trop redondant et semblable à ce qu'on entend dans l'horizon rap actuel. Il y a certes eu une volonté d'effort par moments, mais cela relève trop de l'anecdotique pour pouvoir être pris compte sérieusement. De plus, malgré la palette mélodique que possède Tiako, on sent aussi une certaine redondance. C'est peut-être là la raison pour laquelle certains sons sont bien plus retenus que d'autres. Au final, on reste sur de la qualité avec une certaine originalité, vu qu'aucun artiste n'avait suivi jusqu'au bout ce type DA. Cela reste à peaufiner, on sent que Tiako n'a pas (bien) poli son travail et a lancé directement ce qu'il avait en tête, mais très bon premier projet.
    1 0
  • 3,5/5(1 note)

    22 novembre 2022

    7ème album studio de Kaaris et 3ème album de Kalash Criminel. Projet commun entre les deux sevranais, sorti le 28 janvier 2022. Après une réédition (Château Noir) qui ravivait un peu la flamme Or Noir chez les auditeurs de Kaaris, un album commun entre lui et Crimi semblait être un grand pas vers un retour à la violence. Les deux qui nous avaient pondu un classique (Arrêt du Cœur) et une masterclass (4Matic) vendaient du rêve avec l'annonce de ce projet, même s'il y avait Bling Bling qui n'était pas fou. Projet qui ne fut pas décevant mais pas à la hauteur. A vrai dire, les 4 premiers sons étaient plutôt encourageants, et parmi eux on retrouve le banger de l'album, à savoir "Tu dois des sous", et un son clairement bon, "Tchalla". Mais plusieurs sons mélodieux, gâchent le ressenti de l'album ("Sur la banc", "Shooter" ou "Barillet"). D'ailleurs sur ce type de morceaux, Kaaris prend une habitude avec sa voix qui me déplait, mais bon. Deuxième point dommage : le meilleur couplet n'est d'aucun des deux protagonistes. C'est clairement celui du seul invité, Freeze Corleone, sur Apocalypse. Si les trois performances du morceaux sont clairement honorables, Kaaris et Kalash Criminel avaient le reste de l'album pour offrir un couplet meilleur. Ce ne fut pas le cas. Ensuite, ce projet manque cruellement de quelque chose qui sort du lot. Peut-être que plusieurs sons solos de K2A ou Crimi auraient mieux agrémenté l'album, puisqu'avoir deux rappeurs sur chaque son fait peut-être un peu lourd. Sinon, surprise positive, c'est l'association mélodie-kickage sur des morceaux qui se prêtaient plus à kicker, et les refrains. "Balistique", "King Von", "Tout les jours", "Apocalypse" rentrent dans les têtes assez facilement et ma surprise personnelle, "Goudronné". Bref, cet album est assez différent de ce à quoi on aurait pu s'attendre, il y a beaucoup de choses qui auraient pu être améliorées et affutées, et enfin, les mélodies ne sont absolument à la hauteur.
    1 0
  • 3/5(1 note)

    19 novembre 2022

    Deuxième mixtape du rappeur, sortie le 18 novembre 2022. Une deuxième tape en clin d'œil à sa première, A7, puisque les deux sont des références autoroutières. Mais quel écart entre les deux projets... Pour le niveau connu du S, c'est presque catastrophique. Pourtant la tape avait bien commencé. L'intro, "Magnum" était au niveau, considérée par beaucoup comme un banger. LIF aussi était pas mauvais, et si le S suivait ce niveau jusqu'à la fin du projet, celui-ci aurait déjà était meilleure que JVLIVS II. Mais bien sur ce n'est pas le cas. Niobe et Marginaux ont gâché la fête. Sons ayant un potentiel mais totalement fades. Si la référence de Dinos à A7 est fort appréciable, le feat est aussi raté que celui sur Hiver à Paris. La petite lueur d'espoir revenait juste après avec Offshore, mais... Autobahn arrive. Beaucoup de choses à dire sur ce son mais je vais synthétiser. Premièrement, quel mauvais choix d'avoir appelé ce son par le nom du projet. Deuxièmement, la performance est déjà exécrable avec un flow vu, revu et corrigé, avec une note pas très bonne à vrai dire, mais le tout sur une prod type JuL énervante au possible. Sans originalité elle aussi, elle est le marqueur d'une véritable catastrophe. Pas grand chose à dire sur le reste, pas grand chose ne ressort du lot. So La Lune qui est un artiste autant décrié que soutenu n'a pas fait de grande performance même si le feat reste sympa a écouter. Enfin l'outro est plutôt bonne mais elle a pas mal à envier à ses prédécesseuses . On attend que vite que SCH se ressaisisse, mais on y croit moyen.
    1 0
  • 5/5(1 note)

    19 novembre 2022

    Première mixtape du marseillais sorti le 13 Novembre 2015. Date doublement mémorable, tristement à cause des attentats, et une légère compensation avec la sortie de ce projet. Avec le recul, la mixtape apparait sous une forme de Phoenix abattu mais renaissant, en quête d'un nouvel empire. La dalle, le premier gros point fort de ce projet. Tout maigre, le S a en vue de se délecter du rap français. La hargne sans trop de violence qu'il apporte amène une variation à la trap type Kaaris, Niska ou Gradur. C'est un vrai projet avec une vrai DA, très original pour l'époque. La prestance, l'autre face brillante de la tape. Pas un son ne contient pas un minimum de charisme et de majestuosité. Dès "John Lennon", SCH sait captiver l'auditeur, et ça se poursuit avec le morceau éponyme. La réelle masterclass, qu'on appeler classique, c'est évidemment Gomorra. Une intro d'une longueur sans nom, mais au final nécessaire pour l'ampleur du morceau. L'ambiance cinématique est posée, SCH finit les attentes, le son d'album est là. La réalisation, bien évidemment, lance le projet sur la dimension des classiques. Les productions, toutes dans la théâtralité, et pourtant le sale alterne avec la tristesse ("Fusil") et un peu de hits potentiels ("Pas de manières" notamment). Enfin, les invités manquent un peu de pertinence. Si Lacrim a reperé le S, il s'est fait clairement prendre au dépourvu par un SCH pas au top de sa forme sur Liquide. De même, sur "Pas de Manières", l'ambiance bête et méchante n'est pas à oublier, bien au contraire, mais les couplets ne sont vraiment pas à la hauteur. L'album est donc d'une singularité sans nom. Les maitres mots sont évidemment la cinématographie et la majestuosité. Le S parvient a se construire un empire sur le pire des ingrédients (originalité trop poussée, autotune abusive, pas la meilleure des articulation...), et pourtant, l'image est là. 5/5 car malgré des défauts flagrants, la performance est trop haute pour décrier le projet. (Oui je ne parlerais pas en profondeur de la masterclass "Fusil).
    1 0
  • 4/5(1 note)

    15 novembre 2022

    4ème album studio de Dinos sorti le 4 novembre 2022. Pas forcément hypé par l'album en vue de la tracklist et au constat des dernières prestations de Dinos bien moins qualitatives qu'avant, mais au final je suis surpris. Premièrement parce que Dinos a su d'une certaine manière allier un côté mainstream et son univers de base, mais aussi par une réalisation plutôt réussie. Le gros point fort de cet album sont les instrumentales. Garder une telle cohérence sur 21 titres n'était pas évident, et force est de constater que c'est dans l'ensemble réussi, malgré un nombre de beatmakers assez conséquent. La mise en place de cet univers froid, d'où le logique nom d'album, où les flows très souvent adéquats, c'est une DA aboutie (contrairement à Stamina). A ce propos, l'album serait sorti un poil plus tard et ça aurait été mieux. Dans les featurings, c'est également plutôt réussi. D'Akhenaton à Hamza, la complémentarité est présente, je suis juste dans l'incompréhension totale sur le feat avec SCH. Bonne performance de Ninho, même s'il me semble que je ne retrouverais jamais celui des M.I.L.S, et surprise plutôt positive de Lous and The Yakuza. Le problème de l'album sont les paroles. DInos qui avait une certaine habilité l'a visiblement perdue, ne jouant plus pareillement avec les mots. Avec l'ambiance de l'album, des paroles recherchées et profondes semblaient être une obligation, mais il n'en est rien, les vers sont plutôt basiques même si certains sortent du lot. Mes coups de cœur perso sont Symiaci, AMG Performance, Chrome Hearts et L'univers de nous voit pas danser.
    1 0
  • 3,5/5(1 note)

    31 octobre 2022

    2ème Mixtape de Gazo, dévoilée le 1 juillet 2022. Evolution du rappeur qui paraissait logique, vu sa percée de 2020 et les nombreuses critiques qui le positionnaient au moins comme le boss de la Drill FR, au détriment de certains Freeze Corleone, Ziak ou La F (ce dernier n'y reste d'ailleurs pas insensible). Mais cette position nécessitait tout de même une certaine ouverture, pour ne pas lasser son public et en accrocher un nouveau. Cette ouverture, on la retrouve assez rapidement. "Bodies", 2ème son où l'on retrouve le 1er invité Damso, se livre à un petit kickage égotrip, sans trop de prises de tête. De même, Gazo se diversifie - mélodiquement - avec des morceaux purement singles, tels "Rappel" et "Die". Niveau réalisation, le rappeur a réussi à s'attacher à une certaine cohérence alors qu'on retrouve 15 beatmakers différents sur le projet. Etonnant d'ailleurs que Gazo n'est fait qu'une seule fois appel à Flem, pourtant saucé dans le milieu drill français. Niveau flow, Gazo essaye quelques nouvelles recettes sans pour autant prendre de risque. Il réussit comme d'habitudes ses harmonies et ses backs, et c'est surement ce qu'il ne fallait pas changer chez lui. Mais le niveau non-prise de tête se situe essentiellement au niveau du texte. J'ai rarement vu un rappeur avec aussi peu de punchlines, de phases syllabiques ou autres jeux. La langue française est pourtant assez riche pour ne serait-ce quelques bons vers, mais là il n'y a littéralement aucune application. C'est vraiment dommage d'ailleurs puisque ça le transporterait vers une meilleure dimension artistique. Niveau invités, zéro déception, mais il n'y a pas non plus de masterclass. Un Ninho que je préfère (largement) à Jefe, un bon Tiakola, une découverte pas mauvaise sur M Huncho suffisent à orner l'album qui manquerait surement de changements s'il n'y avait pas d'invités. Longue critique pour au final dire que Gazo doit changer sa recette pour s'améliorer, et surtout s'appliquer sur la réalisation de ses sons. Pour conclure, très mauvais placement des Intro et Outro.
    1 0
  • 4/5(1 note)

    28 octobre 2022

    Deuxième Album studio de Kaaris sorti en 2015, annoncé dès la sortie de son premier album "Or Noir", un classique incontestable du rap français. Cet album marque une certaine évolution chez Kaaris, mais également chez Therapy. Niveau réalisation, ce ne sont plus des instrumentales trap totalement brutes, mais plus polies et (un peu) plus douces. Avec cette évolution des beats, Kaaris a du s'adapter. Et ça se ressent par plus de morceaux calmes ("80 Zetrei", "Zone de Transit" ou "Le Bruit de Mon Ame"), ou un peu plus de vocalisations (refrain de "Situation"). Forcément, cette différence flagrante avec Or Noir déteint sur la perception qu'on a de l'album. Kaaris n'a pas réussi à outrepasser le déferlement de violence qu'il avait enclenché avec son premier projet et sa réédition. Une agressivité moins impactante qui forme un manque chez l'auditeur qui n'est pas pas comblé. Niveau texte, on reste sur le même produit que nous avait offert le sevranais. Egotrip presque cynique voire beaucoup trop troublant, enrobé de punchlines, parsemé d'allitérations et emballé dans les multiples jeux de sonorités. Mais à la différence d'Or Noir, les punchlines sont en général moins mises en valeur par l'instru et par le flow, car tout les deux se sont adoucis. De plus, elles sont légèrement moins cohérentes que sur le premier projet de K2A. Les invitations sont assez réussies en général, mais les déceptions se font sentir. Un Lacrim en bonne forme, un Future qui donne l'un des meilleurs (si ce n'est le meilleur) feat US/FR et un 13 Block (les 4 sont présents) en éclosion contrastent avec des performances plus que moyennes de Solo Le Mythe, Ixzo et Blacko. Mais y'a t'il des masterclass sur le projet ? Oui, mais moindres et moins nombreuses que sur Or Noir. La comparaison entre les deux projets était évidente et la frappe nucléaire l'a emporté face au missile portatif. Le dernier couplet sur "El chapo" est un chef d'œuvre, "Les oiseaux" est l'un des sons les plus sous-coté du Dozo, et l'évident "80 Zetrei". Pour résumer, l'album est une grosse performance contenant des masterclass, mais le projet n'est pas un chef d'œuvre. Le projet a souffert d'Or Noir et de l'évolution des instrus de Therapy, mais il n'en reste pas moins fort.
    1 0
  • 3,5/5(1 note)

    02 octobre 2022

    5ème album de SCH et suite (logique ?) de JVLIVS. Comment continuer un des meilleurs album de ces dernières années tout en fidélisant les nouveaux auditeurs, venus grâce à "Bande Organisée" ? Question qu'a du se poser le rappeur. Et il est évident que SCH a voulu jouer l'entre-deux, mais ce qui est moins évident, c'est de savoir jouer sur deux tableaux. Et ce projet en est la démonstration. Premièrement, le côté cinématique, le visuel, l'image... bref l'ambiance générale de l'album n'est pas la même que sur le tome 1. Ce dernier est bien plus romancé, tandis que JVLIVS II manque de majestuosité. Que ce soit dans les paroles où l'attitude, le S n'a pas marqué comme dans le premier volet, même s'il ne s'agissait pas de réaliser une copie conforme. Et si ça reste plutôt moyen côté rap, SCH arrive tout de même à sauver les meubles en invitant Furax Barbarossa pour l'écriture et José Luccioni pour l'interprétation. Pour continuer sur le plan réalisation, le projet manque de cohérence. Que ce soit sur des "tentatives" de bangers hit ("Mode Akimbo") ou montrer qu'on sait faire comme tout le monde ("Corrida"), il n'y a pas de base solide comme sur le premier opus, et ça nuit forcément à l'album. Même le bon feat avec Freeze Corleone ne meuble rien, car ce n'est pas le niveau qui entache, mais bel et bien la cohérence de la prestation (en +, Freeze aurait pu coller à l'univers de JVLIVS). Alors qu'un feat avec Ninho était déjà bien plus logique dans la réal', même si ce dernier était déjà un hit-man à l'époque. Et au niveau des prods et des traitements de voix, et bien c'est encore assez bancal. un coup c'est l'instru qui ne correspond pas à l'univers mais si elle correspond, SCH se foire un peu dessus ("Mafia", qui aurait pu être très lourd). Le point important à retenir sur la réalisation, c'est qu'il y a au moins un détail flagrant qui ne va pas. Mais note positive tout de même, "l'ouverture" de SCH lui a permis une certaine épuration du projet. Si JVLIVS avait été peut-être un peu "lourd" à digérer, ce tome là ne l'est pas. Avec une outro qui sublime bien le projet (quoique pas aussi excellente que les précédentes), on observe un SCH dans le roman et la moralité. Et même si les bonus n'apporte rien en valeur, ils ajoutent une certaine nuance, qui aurait été surement plus efficace sur le projet en lui-même. Espérons tout de même qu'un nouveau "Bande Organisée" ne passe pas pour entacher un potentiel volume 3, ainsi qu'un SCH qui se ressaisisse.
    2 0
  • 4/5(1 note)

    20 août 2022

    Projet souvent le plus apprécié de Ninho par les fans, 2ème album studio et 7ème projet (4ème classé). Intro bonne qui frôle le très bon, mais qui surtout, introduit le mood général de l'album : mélancolique mais énergique, et pas mal commercial (big up à Kozbeatz pour la prod). S'ensuit 3 des sons les plus aimés du public : "La Vie Qu'on Mène", la zumba mélancolique qui délivre un passé comme tout bon rappeur. "Goutte d'Eau", premier extrait et son clipé, qui revient sur une ambiance mélancolique et énergique et "Paris c'est magique", deuxième extrait et son clipé, qui part sur un kickage technique. Le point commun des quatres premiers sons, c'est qu'ils observent tous (ou presque) la même structure : un couplet unique, qui se repose sur quelques phases chantées, mais souvent plus rappées. Mais on commence à sentir de certaines lacunes au niveau des paroles, car très peu de punchlines et moins de phases assemblées avec allitérations ou autres, comme ce que NI avait pu faire sur M.I.L.S 2. Puis vient ensuite Jeune Lossa et Tokarev, qui sont semblablement dans l'ambiance mélancolique que promeut le projet. Et au bout de la 7ème track, on reçoit le premier des 7 invités, le rappeur du bat 7 : Koba LaD. Un banger qui se veut bête et méchant, mais qui manque clairement d'application (surtout textuelle) et l'empêche d'avoir un réel impact positif sur l'album. "Big Pac", très bon son mais sans plus. "NI" qui montre que Ninho arrive à une période où son kickage se limite et que ca devient plus compliqué pour lui de rappeur dans le pur et dur et dans la découpe. On arrive à la 10ème track, aussi l'une des mieux reçues, "Maman ne le sait pas", en featuring avec Niska. Morceau commercial (c'est à partir de ce moment que seront les sons les "moins rap") , rappé sur les couplets et chanté sur le refrain, avec un jeu presque de passe-passe entre les deux protagonistes qui forme un rythme intéressant, ce qui a surement plu au public. "L'ancien", son que je n'ai personnellement pas du tout aimé. "Jamais" et "Jusqu'à minuit", feats avec Dadju et JuL, qui ne sont pas plus intéressants que les autres sons. Putana, son clipé (bien plus tard), et aussi pas mal accueillie, mais se veut aussi trop commercial pour être considéré comme un bon son. Puis vient "A Kinshasa", collaboration avec Fally Ipupa, qui expose les fiertés que les artistes portent pour leur pays d'origine, le Congo dit Kinshasa, ex-Zaïre. Sur ces deux pistes, Ninho vient confirmer ce qu'on pouvait constater dès le début de l'album : baisse de niveau textuel, ca manque cruellement de jeu avec les mots pour le contentement d'acquis et de facilité. Puis vient les deux featurings que je préfère dans le projet : un avec Tito, son compagnon de début, qui observe à la fois une mélo réfléchie mais pas trop complexe pour des placements efficaces, et "Money" avec Faouzia, qui démontre que s'entourer de belles voix plutôt que des célébrités et un choix plus judicieux. Enfin, vient l'outro, pas forcément exceptionnelle mais qui contient la réelle "punchline réfléchie de l'album", qui est certes à comprendre mais qui reste accessible à l'appréhension. Pour résumer et conclure, "Destin" est un projet qui se veut plus commercial et ouvert, ce qui n'est pas forcément dérangeant en soi. Le problème vient surtout d'un manque textuel et d'un repos sur les mélodies plutôt que sur la prestation de l'artiste en elle-même, qui incite donc à la non-application textuelle et à des acquis répétés sur les placements et le flow. On observe donc une forme de redondance, certes moins appuyée que M.I.L.S 3, mais notable tout de même, c'est pourquoi je met la note de 4, ni plus ni moins.
    2 2
  • 4,5/5(1 note)

    18 août 2022

    Bon bah excellent projet qui élève Freeze sur le devant de la scène française. Merci le gouvernement 🙃 Intro qui restera dans les têtes, elle a tout d'un classique : couplet unique, texte et punchlines impactantes, références (beaucoup trop d'ailleurs) ou encore instrumentale top gamme (s/o le Flem). Très bon enchainement avec Hors Ligne, plus simple mais assez efficace. Viens ensuite le featuring avec Ashe 22. Featuring qui ne m'a pas plus du tout, non pas pour la prestation de Freeze Corleone, mais de Ashe, que je n'ai pas vraiment comprise. Je trouve que c'est le point noir de cet album, l'application de certains invités, contrairement à Alpha Wann, avec lequel on tenait l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, featuring de 2020. Sinon l'ambiance générale, sombre et complotiste (comme Tarkov ou Big Pharma), est complètement validée. Cependant mon ressenti de l'album est entaché car drill, ce que je n'apprécie pas trop (disons que je préfère BBM à LMF dans l'ensemble). Album qui selon aurait mérité 5/5 si ce n'était quelques défauts par ci par là et un ressenti personnel réticent.
    2 0
  • 3,5/5(1 note)

    18 août 2022

    Réédition du 3ème album de Dinos avec un ajout de 12 titres, la suite de la virgule et la victoire du petit boxeur que Dinos coach. Mais est-ce vraiment une victoire, ou juste un tournant ? Dans ce projet, on voit que Dinos cherche un nouveau lui-même , le mélancolique amoureux qui voit la vie en gris à l'air de ne plus lui plaire vraiment. Il l'affirme certes dans 93 Mesures : "Me r'parle plus jamais comme si j'étais encore le Dinos d'Imany". Mais il reste tout de même dans une certaine ligne de réflexion. On le voit en effet avec ses références et jeux de mots qui marquent dès l'entrée de la réédition (Nautilus "5571" = une montre, "FMR" = éphémère...). Malheureusement, cet atout de Dinos ne va combler les lacunes textuelles lorsqu'on compare cet album à Imany ou Taciturne. Cela est flagrant dans le son où est présent le premier invité : Damso. Malgré deux artistes reconnus pour leur belle écriture, on constate un clair manque : le travail est moins abouti, surement pour éviter les prises de tête. Il reste par contre de grosses punchlines, mais elles sont enfouies au milieu de phrases plus banales. Et pourtant, Dinos va critiquer cet aspect là (Dans "5571" : "Ça paye pas trop d'être lyriciste, yeah"). Et c'est cette particularité notamment qui entache l'album : "fait ce que je dis, pas ce que je fait". Sinon, il y a aussi un problème que Dinos a appuyé avec la réédition : le format playlisté plutôt que l'album. Le projet ne suit pas de réelle direction artistique comme avait pu l'avoir ces précédents (ou même des albums d'autres rappeurs), mais varie trop pour être considéré comme un album construit. On sent par contre un relation plus entretenue de Dinos avec ses origines et plus globalement l'Afrique, jusqu'à en donner même un clip, celui de "Snitch". Cette relation reste cependant grossière et à revoir dans les textes, car elle pourrait même laisser penser des fois à un dégout trop prononcé de la France et des anciennes colonies, que Dinos ne voudrait pas forcément laisser transparaitre. Par ailleurs, quel invité que Benjamin Epps ! Grosse performance qui relève clairement le niveau de la réédition, et même du projet, et ce même si la voix du B.E me les brise très fort. Un morceau de O.G, une prod violente (et samplée d'un moustique) pour montrer qui sont les patrons et les conquérants. Le morceau est loin d'être parfait mais il démontre déjà une bien meilleure intention. Pour repasser sur la première partie 'sortie' de l'album, la première chose qu'on peut constater et qui est confirmée par la réédition, c'est le nombre non négligeable d'invités (7 pour 14 titres puis 12 pour 26 titres). Encore une fois, c'est le fruit d'une volonté d'apparition médiatique chez Dinos, qui souhaite passer un nouveau cap. Mais l'envie dépasse l'artiste, puisqu'à part les featurings avec Nekfeu et Laylow, aucun n'est vraiment à la hauteur des attentes, même si celui avec Zefor et Zikxo et très bon. Cette ouverture se traduit aussi dans les prods, puisque l'on observe deux morceaux drills (style alors émergent) dont une mélancolique, et un morceau guitare type Laylow sur le feat bien évidemment. On observe aussi un morceau chaloupé lors du feat avec Tayc. Pour conclure et ne pas trop s'attarder sur le projet, celui-ci est le résultat d'une volonté de franchir un cap et de laisser son ancienne identité. L'artiste souhaite s'ouvrir tout en gardant une certaine marque de ce qu'il faisait, mais le mélange des deux n'est pas concluant, et l'auditeur observe plus une certaine forme de conformisme plutôt qu'un réel changement.
    1 0
  • 3,5/5(1 note)

    15 août 2022

    Réédition du 4ème album studio de Damso, sorti en septembre 2020. Malgré l'annonce comme quoi le début de préparation du projet s'est fait depuis 2015, on sent tout de même une influence de l'actualité au moment (Covid, variations musicales...). Sinon, c'est la fin de l'alphabet grec qu'on avait constaté sur Ipséité. QALF Infinity, c'est album plus proche et indissociable de Damso que ses précédents projets, et c'est un projet de réécoute mais curieusement, les textes sont un peu moins aboutis qu'avant, mais les sons sont plus riches. De plus, le rappeur s'est bien plus penché sur l'interprétation et l'attention. On sent en effet qu'il ouvre un peu son cœur, ses peines mais tout en restant dans la sobriété. Au niveau du cas par cas, les prods sont excellement bien choisies mais pas idéales. Damso s'est entouré d'excellement musiciens comme sur Morose avec le solo de saxophone. Pas mal de beatswitch, le meilleur serait Thevie Radio, avec une troisième partie du futur, un beat oldschool avec une basse très qualitative, qui emporte la prod sur une autre dimension. Mais si l'on passe sur la première partie dévoilée, on tombe sur l'intro, MEVTR, qui est à la fois l'acronyme de "Meilleur d'entre vous tous réunis" mais aussi l'ancien pseudo du rappeur. Application sur kickage, encore une fois, Damso montre qu'il s'applique sur l'interprétation mais cela lui a fait délaisser légèrement le texte. Zéro commentaire à faire sur l'excellent "Deux Toiles de Mer", hommage évident à son fils. Mais voilà un peu plus loin le banger avec Hamza, où celui-ci balance un couplet, qui vient le placer comme le meilleur invité de l'album, voir même le meilleur couplet. Si Damso a sauvé ses meubles après cette masterclass, il en reste néanmoins en déça. Sinon, mentions spéciales à 911, la guitare de Coeur en Miettes et D'ja roulé. Pour conclure, cet album est synonyme d'un vent frais sur le rappeur, qui s'applique un peu plus qu'avant le tout en délaissant un peu les paroles et quittant un peu plus la sphère rap. Le projet reste cependant qualitatif.
    2 0
  • 3,5/5(1 note)

    12 août 2022

    2ème album studio du rappeur, sorti le 23 juillet 2021. Le projet commence très bien, avec une intro sans batterie, un pur piano -voix produit par le pianiste de renom Sofiane Pamart, où DA Uzi livre une interprétation provenant des tripes et du cœur. S'ensuit "La Vie de Bobby", bon son qui aurait peut-être mérité mieux, surtout comparé au suivant : "27 (feat. Freeze Corleone). C'est l'un des morceaux clipés du projet, mais outre le visuel, le son n'est pas fameux. Une prestation de Freeze bonne mais sans plus, mais un DA des mauvais jours : crie trop, placement pas idéaux et manque textuel, c'est loin d'être le meilleur couplet du sevranais. Puis vient le morceau à thème sur la "Génération 90" et les bons sons "Ils l'ont pas" et "Moi-même". Le prochain s'adapte au 2ème invité qu'est Heuss L'enfoiré, sur une instru club. Le 3ème invité arrive après le très bon son "Le dehors", et c'est le très espéré Nekfeu. Sur un piano émotionnel, Nekfeu s'allie bien à DA en montrant les côtés miséreux de la rue et l'importance de la foi dans leur vie, surtout religieuse. Les 4ème et 5ème invités arrive track 13, où l'on suit l'itinéraire des bandits qui kickent : Roubaix - Sevran - Marseille. Le représentant du nord, Zkr ouvre le bal et livre une prestation comme à son habitude, qui s'appuie sur le texte et la fermeté. La liaison sevranaise se fait correctement pour passer le relais à l'égérie du sud, Soso Maness, qui clôture en décrivant le quotidien marseillais comme il sait le faire. Pas trop de prise de risque sur ce morceau mais ca reste très bon et validé. Enfin, DA Uzi achève son album sur une note plus légère, notamment sur les sons "Danse lugubre" (qui porte très bien son nom) et "Carabine (feat. MHD)". Bref sur ce projet, DA Uzi se démarque par une certaine originalité, surtout sur le choix mélodiques, mais où il expose la même facette de lui qu'il montrait avant. Le projet est plus complet que les précédents mais un peu moins abouti, avec un niveau plutôt homogène.
    2 0
  • 3/5(1 note)

    08 août 2022

    3ème album studio de Niska, sorti presque 2 ans après Commando. Une certaine hype a été développée autour du projet avec les sorties de "Médicament (feat. Booba)" et "Du Lundi au Lundi", qui cumulent le gros des streams/vues du projet. L'intro (qui ne l'était pas de base), "Bandit chef" en featuring avec Madrane, où les deux rappeurs se sont essayés à un style qui émergeait alors en France : la drill. Résultat mitigé avec une prestation de Niska correcte, mais de Madrane clairement insuffisante, le tout étant trop calqué sur ce qui se faisait aux Etats-Unis. Vient ensuite le son "Vrai", où Niska s'éloigne un peu de ses codes, change d'intonations et de flows qu'il prenait habituellement, ce qui lui permet de s'ouvrir un peu et de ne pas être trop redondant. Malheureusement, il ne suivra pas cette direction durant l'album. En effet, le rappeur va user d'une technique qu'il pratiquait déjà avant, un mélange entre kickage et variations dans la voix avec certaines phases - souvent des refrains - chantées, ce qui lui permet de contraster. Sauf que le rappeur est arrivé à un terme où l'auditeur est habitué et où le rap en général change de direction. Et c'est vérifiable sur pas mal de tracks de l'album : Mendoza, Siliconé, Manu le Coq, Bon déjà... Quant aux invités, ils sont de la haute scène française, mais je trouve qu'il y a un dommage sur les sons avec Ninho et Koba LaD. Ces deux sons n'ont pas profité de la même notoriété que "Maman ne le sait pas" et "RR 9.1", qui cumulent chacun plus de 100M de vues (sur YouTube). Or, surtout "Méchant", ces morceaux n'ont pas forcément grand chose à envier si ce n'est le peaufinage. Quant à Booba, Skaodi et Heuss L'enfoiré, ils se sont fait lavés. Mais l'album dispose tout de même d'un certain appoint par rapport à Commando. En effet, si ce projet devait longer le buzz de "Réseaux", Mr Sal n'a pas fait de même avec ce qu'il avait pu sortir avant comme clip, soit "Médicament" et "Du Lundi au Lundi". Comme dit plus haut, ces sons ont participé à la pression médiatique et à la montée en bouche du projet, mais n'a vraiment influencé les autres sons. Au contraire, on peut plus retrouver un retour à Commando plus travaillé (dans le flow/placements) mais moins commercial. Pour les deux autres sont rajoutés, "Bon déjà" et "Passa passa", il relève le niveau du projet sans pour autant le colorer. Les versions lives sur Colors et Booska'p sont très bonnes et permettent aussi l'entretien médiatique, mais ne le font pas "péter". Bref, cet album est la marque d'une étape non franchie et lyricalement plus faible qu'avant (les codes de la trap ne sont plus trop là), mais d'un certain affinage au niveau de son flow et de ses placements qui aurait pu un plus servir l'album, mais l'auditoire n'en a pas décidé ainsi.
    2 0
  • 4,5/5(1 note)

    06 août 2022

    Double album excellent ! Tout les sons ont un niveau qui homogénéisent l'album vers le haut. Les featurings avec des personnalités plus connues (SCH, Leto) ou figures montantes (Bosh, Laylow) du Rap FR donne une visibilité plus que méritée à Lefa, surtout que les morceaux sont ultra-biens réalisés. Le projet possède une aisance mélodique et de flow assez rare, en plus de l'originalité de certains morceaux (notamment Nouveau Maillot). Les sons parlent un peu trop d'amour à mon gout, mais la violence de sons comme Top Boy ou tout simplement le kickage de 230 permettent de contraster efficacement. Enfin le projet manque d'un poil plus de textes avec des références, ou alors des punchlines qui jouent plus avec le fond que la forme. Excellent album.
    3 0
  • 3,5/5(1 note)

    03 juillet 2022

    Album sorti relativement rapidement après Vrai 2 Vrai puisque moins de 9 mois se sont écoulés entre les deux projets. Malgré ce laps de temps court, il y a de la qualité dans l'album mais une petite déception personnelle tout de même, puisque pas mal d'invités ou même de sons ne sont pas à la hauteur ou ne sont pas "ré-écoutables". Bonne intro, même si moins bien que L'impasse (sur V2V) ou J'entends des voix (sur Mexico). Ca enchaine assez bien même si ça pourrait être mieux surtout quand on connait l'interprétation de DA. Arrive ensuite le premier invité sur la 3ème track : Gazo. Bon feat, le mélange mélodie-drill est intéressant et les performances vocales des deux artistes sont à souligner, malgré un manque flagrant d'application sur les textes. Feat assez attendu depuis l'annonce de la tracklist, celui avec le rappeur français le plus écouté, j'ai nommé Ninho. Si je n'apprécie pas la direction artistique de ce dernier depuis MILS 3, l'entendre poser un refrain entêtant avant une prestation de kickage de DA fait plaisir, mais le feat reste moins bien que les deux précédents. Personnellement, les surprises se font du côté de chez Naps et Kayna Samet. "Gadaye" que j'ai bien aimé, instrumentale dansante mais sans trop d'autotune, surtout au refrain. "Bendo" dans un univers drastiquement différent, le sevranais assure pas mal très bien accompagné par celle qui suit le rap français depuis plus de 20 ans. Et puis le talent de Sofiane Pamart n'est plus à démontrer, et qui permet de ne pas regretter d'avoir écouté la version bonus.
    3 0
  • 3,5/5(1 note)

    23 juin 2022

    Pour un premier projet commercialisé, c'est très bon ! La mixtape démarre très bien avec une monstrueuse intro. On découvre un Ninho assez immature qui vient pour conquérir le game. Avec l'air frais qui arrive sur la trap, les instrumentales (de LVDR et Seezy notamment) soutiennent l'artiste qui en pleine montée. Cependant, on sent très nettement un manque d'expérience et de maturité. Même si cette impression donne un très bon grain au projet, Ninho aurait du laisser le projet murir un peu plus. Par exemple, appliquer le "dialogue" entre lui et Leto dans Crésus ou l'autotune dans Soleil. Le flow, quant est lui, est agréablement bien géré pour une première tape. Un peu plus de texte et de punchlines plus impactantes aurait emmené le projet dans une autre dimension. Mais on ne peut pas vraiment lui reprocher. Les morceaux tristes apportent une intensité assez rare je trouve, Ninho ne tombe pas vraiment dans le désespoir mais réussit à transmettre une humeur mélancolique mais avec une certaine rage. L'interprétation des textes comme sur Pour Nous, Malcom et Tout ira mieux amènent une véritable ambiance. Dommage que des sons comme Bitch Dab ou Dis-moi que tu aimes ternissent mon ressenti de l'album.
    3 0
  • 2/5(1 note)

    22 juin 2022

    Album qui n'aurait pas du voir le jour à mon sens. Je m'explique en trois points assez simples. Lyricalement, c'est extrêmement pauvre. Ninho n'a jamais été partisan des textes ultra-compliqués, mais il savait jouer un minimum avec la langue française. Dans ce projet, il peut parfois enchainer plusieurs phases sans même une rime. Tout ce qui allitération peut parfois être présent, mais c'est rare et peu qualitatif, et il n'y a plus aucune punchline. Je n'en ai pas recensé une de l'album. Deuxièmement, c'est la non-volonté d'effort. Ninho a très bien compris que le commercial faisait vendre, mais il n'a même pas tenté une fois dans l'album de s'en détacher. Très gros problème d'implication que ce soit dans les textes, les thèmes abordés... Mais il y a aussi un gros problème de redondance. Remarque déjà adressée sur MI.I.L.S 3, N.I n'a pas su prendre en compte les critiques. Troisième point : se dépasser. Personnellement, je prends en compte qu'à partir du moment où c'est l'instrumentale qui te fait kiffer et non pas l'artiste, c'est que celui est faible. Le rappeur/chanteur doit être capable de surmonter la prod, or là, dès l'intro ça n'est pas le cas. Album très faible, j'espère que Ninho saura remonter la pente de la qualité très vite.
    3 0
  • 5/5(1 note)

    19 juin 2022

    Personnellement le meilleur projet de l'année 2020, il aura fallu attendre le 18 décembre 😅. L'appellation de mixtape est presque insultante pour les autres rappeurs vu que le projet a plus de cohérence que pas mal d'albums. Malgré une annonce du Don comme quoi il n'y aurait pas de projet en 2020, il sort ce projet avec très peu d'estime, limite comme s'il le balançait aux fans. Pourtant, dans l'album, on ressent toute l'application qu'il y a mise et le choix des invités pris avec soin, et avec un certain gage de qualité. Je fais surtout référence aux featurings avec Kaaris et Kalash Criminel, qui sont de véritables bonnes surprises. Textuellement, ca reste du Alpha Wann, très qualitatif. Des punchlines impactantes qui peuvent donner matière à réfléchir, ou encore des allitérations et d'autres jeux de sonorités. Oralement, on a pu ressentir une certaine diversité avec des sons comme APDL, des variations de flows qui amènent à l'étonnement sur certaines phases, même si Alpha en a parfois trop joué. Ce que je trouve dommage mais qui n'entache pas vraiment le projet c'est le fait que le rappeur parisien n'a pas réussi à outrepasser via la vision des invités. Je m'explique : le feat avec Freeze Corleone reste dans l'ombre de Rap Catéchisme car ils n'ont pas réussi à sortir de l'idée du son. Pour faire un morceau meilleur ou égal, il aurait fallu soit attendre un peu, soit se défaire totalement de Rap Catéchisme. Sinon, ce projet pourrait se nommer "Comment bien débuter cette décennie rap ?".
    4 0
  • 3,5/5(1 note)

    14 juin 2022

    Réedition de l'album L'Affranchi. Un peu déçu par l'intro franchement, Koba qui avait une aisance plus prononcée à jouer avec les syllabes et les sonorités sur VII a régressé à ce niveau sur ce projet. Vient ensuite l'excellent son Cellophané, avec le piano incroyable de Seezy, qui apporte un rythme et une ambiance assez rare. Sur le reste de l'album, le rappeur du Bat 7 reste fidèle à lui-même, il gère assez bien sa voix et l'autotune, sans trop forcer. Les production l'aident aussi à accentuer ce côté "bête et méchant" comme dans "La détaille" et "Four". Cependant, il y a un peu plus de sons mélodiques comme "Matin" ou "Pas comme les autres " qui dévoilent une facette du rappeur assez intéressante, mais pas assez bien exploitée. Ces morceaux ne sont pas commerciaux mais le rappeur d'Evry aurait pu faire de meilleurs efforts sur la rédaction. D'ailleurs, sur le reste de l'album, on reste textuellement sur du Koba, donc pas d'attentes à ce niveau. Sinon le hit RR 9.1 est clairement bien exploité (dégouté que Phazz ait percé sur une de ces prods les moins bien 😅) et le son Marie ne me déçoit pas, quoique Koba soit rentré dans le commercial/love qui ne convient absolument pas à son style.
    2 0
  • 4/5(1 note)

    09 juin 2022

    Jeu de couleurs était déjà excellent, la réédition vient confirmer ! L'intro de ce double-album amène dans un univers sombre avec un invité de qualité. Pourtant, ce ne sera pas l'univers global du projet. Avec une liste de guest pour contraster avec la première partie - chronologiquement parlant - sans aucun featuring (si l'on ne compte pas la collaboration avec Sofiane Pamart), Frenetik parvient à certifier son talent en prenant le pas sur ses invités et en réussissant à s'adapter à différents styles. Gros de coup de coeur sur For Evere et Blessings. Le bruxellois renforce aussi ses compétences en s'appliquant sur ses textes (si bien qu'on ne peut pas remarquer toutes les références et les petites punchlines qu'il cale) et en posant en force tranquille. Il impose donc sa palette comme il se doit. Puis vient ensuite la seconde partie de l'album (sorti avant la réedition), qui selon-moi, est assez hétérogène. On a d'abord de très bons sons, dont l'excellent Noir sur Blanc ou les violents Infrarouge et Blanche Neige. Mais on a aussi des sons où le bruxellois ne s'est selon moi pas assez appliqué, comme Frérot. Même si la référence à Sefyu est respectable, elle manque d'assiduité ou de réflexion de réflexion. Enfin ce que Frenetik maitrise aussi avec brio, ce sont les messages subtils/subliminaux. Il a soit une habileté à caler des messages dans des punchlines violentes, soit une force à faire avaler ses phrases d'une grande force et d'une précision imparable. Il manque plus qu'à s'appliquer sur quelques sons et Frenetik, sera l'un des meilleurs rappeurs francophones de ses prochaines années.
    4 0
  • 5/5(1 note)

    07 juin 2022

    Meilleur album trap que j'ai pu écouter, le meilleur de Kaaris a été extrait à cette période. Les prods de Therapy sont monstrueuses et emportent véritablement l'album dans une autre dimension. Le projet commence avec l'une des meilleurs intros possibles du game. Bizon introduit vraiment l'ambiance de l'album : Violence, Texte, Egotrip auxquels on ajoute une pointe d'humour. Les sons suivants enchainent dans un carnage semblable, sans pour autant paraitre redondant chez l'auditeur. Le flow est maitrisé, le texte est juste comme il faut. Mentions spéciales à Binks, 63, Dès le Départ et Je Bibi. Si l'album est d'une aggrésivité sans nom, Kaaris apparait aussi sous un visage plus mélancolique avec les morceaux Paradis ou Enfer et le titre éponyme Or Noir (véritable masterclass). Le sevranais y réussit à dévoiler ses sentiments tout en restant dans sa hargne habituelle. Seul le son Plus Rien m'a déçu (2e partie du refrain et ce qui vient après) et le refrain de Booba sur L.E.F, les prises de risques n'ont pas payé et ça manque cruellement de variations. Punchlines impactantes, violence, instrumentales légendaires : classique tout simplement
    5 0
  • 5/5(1 note)

    07 juin 2022

    Alpha Wann, à une époque où le commercial commence à s'installer, amène un nouveau vent de kickage très intéressant. Le projet commence par une intro assez atypique, kickage sans violence, véritable leçon de rap. Alpha Wann présente une palette de flows assez variée, qui s'adaptent excellement bien aux instrus. Malheureusement les prods restent un peu trop sobres, même si elles collent bien au personnage et sa personnalité. L'originalité est assez présente malgré une sorte de retour en arrière, et permet de se distinguer des autres projets. Techniquement et textuellement, c'est beaucoup trop appliqué. Les flows et les placements sont souvent très efficaces (mention spéciale à Olive et Tom, faux dialogue très bon), juste quelques erreurs mais assez rares. Le seul couac qui empêche à l'album d'être un classique du rap FR, c'est son manque de visibilité.
    2 0
  • 4/5(1 note)

    07 juin 2022

    Globalement le projet est très fort, il démarre avec une grosse intro et se termine par une assez bonne outro qui vient confirmer le ressenti général de la tape. Ninho semble savoir varier (notamment dans le choix mélodique) tout en gardant une certaine puissance et une certaine gravité dans sa voix. Les morceaux violents sont bien exécutés, découpe & egotrip font bien la paire et sont très efficaces, ils tirent la mixtape vers le haut. Les morceaux mélodiques, moins présents (Fendi & Violet), sont efficaces, mais Ninho présente quelques lacunes textuelles dessus. Où l'on pourrait attendre à ce qu'il se révèle un peu plus, le rappeur préfère aborder des termes trop vus dans le game. C'est assez dommage Les morceaux Mama No Cry et Un Poco sont assez originaux et amènent au projet un air un peu moins sombre et violent. Il leur manque juste d'un bon grain de sel ou d'une prise de risque. Au final, ce qui manque à la mixtape, c'est une prise de risque un peu plus poussée et une certaine cohérence, surtout au niveau des textes. Sinon l'autotune est globalement gérée, le flow est excellent et l'ambiance est présente (merci aux producteurs hein).
    2 0